Les pleurs du nourrisson sont parfois difficiles à cerner. Cela dit, il est plus facile de détecter les raisons de cet état émotionnel dans certaines situations comme pendant la nutrition.
Pourquoi le bébé se met-il en sanglot après son biberon ? Je vous présente ici, les causes probables de ces gémissements.
Parce qu’il est trop rassasié ou il a encore très faim
La première expérience parentale n’est pas de tout repos. Parmi les différents cris alarmants du bébé, ceux accompagnés de pleurs après le biberon sont assez distinctifs.
Ces émissions de larmes circonstancielles doivent éveiller l’intestin de jeune parent que vous êtes. Si votre bout de chou pleure après le repas, cela peut résulter du fait que vous lui avez donné trop de nourriture.
Vous devez savoir que l’estomac d’un nouveau-né est petit. Il ne peut donc contenir trop d’aliments en grande quantité.
Votre protégé encore incapable de s’exprimer utilise ses pleurs pour notifier qu’il est bien rassasié. Il y a naturellement le rot qui sert de signal. Il est important pour le parent que vous êtes de vite comprendre cela pour ne pas insister sur le biberon.
Cela dit, en période de croissance, les doses habituelles de lait peuvent doubler. Ne soyez donc pas surpris qu’il en demande toujours plus après avoir consommé sa ration quotidienne.
L’erreur que j’ai commise a été d’avoir mal interprété et ignoré ces pleurs pendant un soir. Je puis vous dire qu’il me l’a fait payer toute la nuit. J’ai donc augmenté la quantité de lait.
Parce qu’il a mal au ventre ou souffre de colique
Lorsque le bébé enchaîne les pleurs sur plusieurs jours après avoir mangé, il y a de quoi vous inquiéter.
D’habitude, quelques pauses pendant la nutrition me suffisent pour relancer la partie. C’est l’occasion pour le nourrisson de prendre un peu d’air. Malheureusement, le scénario n’est plus à l’ordre du jour dès l’instant où il montre des signes de malaise.
En effet, si les pleurs sont accompagnés d’agitation, il peut s’agir de coliques. Dans ce cas, il est fort probable que le biberon n’atteigne pas la moitié avant que le bébé ne commence par se tortiller. Il est d’ailleurs peu probable que vous déceliez les douleurs gastriques pendant les premiers 24 heures.
Cette situation peut s’éterniser environ une quinzaine de journées. Ce n’est que quelques jours passés que vous entendrez les émissions de gaz et en amont des gargouillements du ventre.
Ces derniers confondus à tort au signal de la faim, peuvent vous empresser de le nourrir au lieu de lui apporter les soins qu’il faut. Son ventre durci devrait vous mettre sur la piste.
Passer au lait épaissi peut soulager temporairement le bébé si ce n’était pas encore dans son menu. Cependant, je vous recommande de toujours prendre l’avis de votre pédiatre ou médecin de famille avant toute initiative improvisée.
Pour mon aîné, il a fallu des suppléments nutritifs pour qu’il retrouve des nuits paisibles.