Si vous lisez cet article, il est fort probable que vous ayez des pensées négatives concernant vos enfants. Bien que la plupart d’entre eux n’osent pas l’admettre, de nombreux parents ont eu un moment où la pensée « Je déteste mes enfants » leur a traversé l’esprit. Il peut s’agir d’un moment qui passe vite, comme lorsque vous êtes débordé et qu’ils sont irrespectueux.
Pour certains, penser cela peut être une obsession constante qui leur donne l’impression d’être un parent inapte. Il faut apprendre à analyser ces sentiments pour pouvoir y faire face de la meilleure façon qui soit. Que cela soit pour votre santé mentale, ou celles de vos enfants.
Pourquoi ressentez-vous ces sentiments ?
La pensée « Je déteste mes enfants » n’a rien de honteux. Cela ne signifie pas que vous êtes un parent terrible. D’une certaine façon, c’est logique. Nous aimons tous nos enfants, mais il arrive que nous soyons surmenés, dépassés et sous pression. Être parent peut vous faire ressentir de la haine pour vos enfants.
C’est juste la façon dont les humains sont. On est agacés l’un par l’autre, même de la part de ceux que nous aimons le plus. Dans la majorité des cas, on est agacés par ces derniers, et surtout quand ils sont assez jeunes.
Ce qui suit, sont quelques points qu’il faut toujours garder en tête :
- c’est normal d’avoir des jours comme ça ;
- c’est normal de se sentir étouffé par la parentalité ;
- c’est normal de s’admettre ces vérités ;
- c’est aussi normal de faire une pause, de se ressourcer, de respirer. Finalement, c’est vital.
Les enfants sont de petits humains, et tous les humains ont des moments et des jours où ils sont irritants, caustiques et agaçants, et où vous avez envie de vous enfuir pour toujours parce que cela semble être la seule option pour sauver votre santé mentale.
Mais vous les aimez. Vous ne les quitteriez jamais définitivement. Et, c’est normal, et même sain, d’admettre que les enfants sont difficiles, et que certains jours, vous ne pouvez pas les supporter. Cela ne fait pas de vous un mauvais parent. Cela fait de vous un parent honnête.
Nous avons besoin de plus de parents honnêtes élevant des enfants honnêtes pour ne plus nous sentir accablés par la pression d’être parfaits et souriants en permanence. La vie est dure. Les enfants sont difficiles. La parentalité est difficile. Admettez-le. Vous vous sentirez mieux.
Gérez vos attentes envers vos enfants
Acceptez votre enfant tel qu’il est, et vous pourrez progresser vers une meilleure relation. Si votre enfant ne correspond pas à vos attentes, gérez-les. Ce n’est pas à lui de se conformer tout le temps à vos attentes, peut-être que c’est vous qui devez être plus flexible.
N’oubliez pas qu’en fin de compte, la seule personne que vous pouvez contrôler, c’est vous. Apprenez à trouver l’espace entre l’action de votre enfant et votre réaction. C’est là que vous pouvez apprendre à être un parent calme et à rester émotionnellement séparé. Peu importe la façon dont votre enfant agit, promettez-vous d’essayer de rester calme.
Restez positif
Parlez à vos enfants comme si vous les aimiez, même lorsque vous leur dites « non » ou leur imposez des conséquences. Ne faites pas la grimace et parlez d’un ton doux qui leur fait comprendre que vous vous souciez d’eux. Il peut être difficile de rester positif, surtout lorsque vous êtes frustré et que votre enfant a été irrespectueux.
Néanmoins, soyez aussi positif que possible lorsque vous traitez avec eux, car ils captent rapidement les sentiments négatifs et les intériorisent, ou se rebellent contre eux de manière agressive. Et, n’oubliez pas que l’expression de votre visage et le ton de votre voix en disent plus long que vos paroles.
Concentrez-vous sur ce qui est bien et commencez à construire sur ce qui est bon. Ne soyez pas obsédé par les aspects négatifs et n’essayez pas de changer la personnalité de votre enfant. Vous aurez une meilleure relation si vous essayez de féliciter votre enfant et d’affirmer son bon comportement. Parfois, en qualité de parents, nous sommes trop automatiques dans nos jugements. Faites un effort pour surveiller ce que vous dites. N’oubliez pas : votre enfant a besoin d’un guide, non pas d’un critique.
Enfin, apportez plus de gaieté et moins de sérieux à vos interactions. Reconnaissez que votre enfant a peut-être un problème, mais que ce sont vos interactions qui ont conduit à votre sentiment d’aversion. Essayez de l’accepter tel qu’il est et de l’aimer sans vous en préoccuper outre mesure.